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J’opte pour l’incinération pour diverses raisons



Au Royaume du Grand-Duché ou partout ailleurs sur la planète terre, on a de bonnes raisons d’opter pour l’incinération. Laissons parler les chiffres. Au Luxembourg, 63 % des obsèques utilisaient la crémation en 2018. Deux ans plus tard, l’Asie héberge les records du monde de la pratique. Le Japon et Hong-Kong enregistrent respectivement 99,7 % et 85 % d’incinérations. C’est un fait : le nombre des adeptes de l’incinération augmente. Qu’est-ce qui les motive ?

Le manque de place dans les tombes traditionnelles

Les cimetières et les caveaux se remplissent. En 2020, l’épidémie du Covid-19 multiplie le nombre des décès. Le manque d’espace devient un réel problème. C’est incontournable. Heureusement qu’il est possible de pratiquer la crémation. Le taux de 99,7 % au Japon s’explique par le caractère obligatoire de la pratique en ville. Pourquoi c’est obligatoire ? Parce qu’il manque de place en milieu urbain. C’est aussi l’une des explications des 85 % de crémations dans la ville de Hong-Kong. Au Luxembourg, on ne contraint pas les gens à se faire incinérer. S’ils choisissent cette option, ils peuvent adhérer à un club. Dans ce cas, les pompes funèbres telles que https://www.platz.lu/ se chargent de toutes les formalités. On est déjà à l’étroit dans les tombeaux, mais ce n’est pas le seul motif de la tendance vers la crémation.

Raisons d’ordre environnemental

Les scientifiques parviennent à prouver que l’inhumation de corps pollue l’environnement. Les produits destinés à embaumer le défunt sont susceptibles de contaminer les eaux souterraines. Ils contiennent en effet du formaldéhyde, de l’arsenic et du mercure. Le cadavre d’une personne cancéreuse émet des substances radio-isotopes causées par la radiothérapie de son vivant. Il n’en est rien pour une personne incinérée, son corps étant réduit en cendres. Rappelons qu’une fois brûlés, les restes de la dépouille se composent majoritairement de fragments osseux. La pulvérisation de ces fragments les réduit en cendres, à rassembler dans une urne funéraire.

La crémation : un processus funéraire simple et rapide

Avant d’inhumer un corps, il faut impérativement l’embaumer afin de le préserver. La recherche d’un terrain funéraire est obligatoire. La famille du défunt doit acheter une pierre tombale. L’ouverture et la fermeture de la tombe, y compris la pose du mortier, occasionnent des frais. Les funérailles traditionnelles deviennent en quelque sorte un véritable investissement imprévu, involontaire.

La crémation, de son côté, épargne la famille endeuillée de la difficulté de transport. Celui partant du crématorium jusqu’au dernier lieu de repos du défunt s’avère plus léger. En effet, on ne transporte plus que l’urne. Les dépenses allouées à l’incinération se réduisent à :

  • Le transport du corps vers le crématoire, uniquement, le transport de l’urne après la crémation étant beaucoup plus pratique
  • L’achat de l’urne.

En général, le coût de la crémation est donc inférieur à celui de l’enterrement. Bien entendu, ce n’est pas systématique. C’est en fonction de la cérémonie destinée à rendre hommage au défunt. La location d’une niche de columbarium ou d’une parcelle d’incinération est plus abordable que celle d’un cimetière. Une crypte mausolée, vous le savez, est beaucoup plus onéreuse.

Les cérémonies d’inhumation traditionnelle présentent de nombreuses formalités. De ce fait, leur durée totale s’avère plus longue, alors que celle relative à l’incinération dure entre 30 et 45 minutes.

Entamons un dernier motif parmi beaucoup d’autres, qui n’est pas des moindres, pour conclure. C’est très varié, mais très personnel. Le proche disparu choisit l’incinération parce que :

  • Il voudra se débarrasser vite fait de son corps. C’est donc dans le même souci de rapidité, mais cette fois, du côté du défunt. Celui-ci, de son vivant, n’appréciait pas la lenteur du processus de décomposition du corps humain.
  • Selon les croyances de certains partisans des mouvements mystiques, la crémation libère l’âme. Celle-ci irait alors se réincarner dans une prochaine génération.