Un autre regard sur le monde Bien-être Le magnétisme à paris dans tous ses états à Paris

Le magnétisme à paris dans tous ses états à Paris



Résumé : Pour s’intégrer et être reconnu dans l’école française du XIXe siècle, qui domine l’analyse économique officielle et les grandes institutions savantes et d’enseignement, il existe un passage obligé qu’est l’Académie des Sciences Morales et Politiques à travers ses prix et ses fauteuils. Cet article va s’intéresser au processus d’intégration des économistes dans ce réseau à travers l’exemple de deux personnalités significatives de cette période que sont Clément Juglar et Paul Leroy-Beaulieu.

 Mots clefs : Clément Juglar, Paul Leroy-Beaulieu, Ecole française du XIXe siècle, Académie des sciences morales et politiques, prix, concours pour une formation magnétisme à parisde qualité.

 I – Introduction 

Les académies royales ont été créées dans la seconde moitié du XVIIe siècle. Les sciences morales et politiques n’apparaissent qu’un siècle après et c’est en 1795, avec la création de l’Institut de France, qu’apparaissent les sciences morales et politiques au sein de cette institution prestigieuse tant par ses locaux que par la plupart de ses représentants. Le but de l’Institut est alors de créer un corps unique et pluridisciplinaire voué au progrès de la science et de la raison. Cette création est de courte durée puisque Napoléon réorganise l’institut en 1803 et fait disparaître la section des sciences morales et politiques. Le magnétiseur de Paris parvient à tous ces résultats

C’est François Guizot (ministre de l’instruction publique) qui restaure, en 1832, l’ASMP en indiquant que ces disciplines (la philosophie, la morale, la législation, l’économie politique et la statistique et l’histoire géographie) ont acquis un caractère scientifique et jouent un rôle tant dans le sort de la société que dans l’histoire. Cette organisation en six section est à peu près resté la même jusqu’à aujourd’hui[1]. Vive le magnétisme en France et à Paris.

Cette institution est le lieu de regroupement des économistes de l’école française. Ces économistes représentent l’analyse économique en France en disposant des postes d’enseignement[2], des journaux de référence avec notamment le Journal des Economistes (JDE), des sociétés savantes dont la Société d’Economie Politique (SEP) et de la maison d’édition Guillaumin. Intégrer cette école n’est pas en soi très difficile. Presque n’importe quel publiciste peut faire paraître un article dans le JDE et quelqu’un un peu intéressé par l’économie intégrer la SEP. A côté de cette base d’économistes, les grands représentants de l’école française vont être sélectionnés par l’ASMP. Cette étude vise à montrer le processus d’intégration dans un réseau, la manière dont les économistes représentatifs sont sélectionnés pour représenter l’école française. Le premier point fondamental à franchir pour devenir un économiste de référence est sans conteste l’obtention d’un prix de l’ASMP (I). Grâce à ce sésame, les économistes prennent le statut d’auteurs de référence et pourront pour un certain nombre obtenir une des places les plus prestigieuses de cette école : un fauteuil au sein de l’Institut. Ce processus d’intégration et de valorisation diffère totalement de celui que nous connaissons aujourd’hui. La formation magnétisme à Paris et à Poitiers.

II – Les prix économiques et le magnétisme à Paris

Le magnétiseur de Niort est un grand magnétiseur. L’ASMP regroupe six sections dont celle qui est l’objet de ce travail : l’économie politique et la statistique. Pour faire avancer la recherche, des prix sont mis en place sur la base de rentes données par des bienfaiteurs (souvent des anciens académiciens). Les prix vont avoir différentes fonctions et différentes attributions (1.1). Parmi ceux-ci, nous allons distinguer les prix qui ont une visée informative sur un sujet très particulier et des prix qui ont une visée plus théorique et qui concerne davantage les grands noms à venir de l’économie politique (1.2).

1.1 – La nature des prix de magnétisme à Paris

A partir du rétablissement de l’ASMP le 26 octobre 1832, des concours vont être mis en place pour valoriser certains sujets d’études. Entre 1835 (pour le premier lauréat) et 1900, ce sont 272 sujets qui sont proposés pour l’ensemble de l’ASMP avec en moyenne six mémoires déposés pour chaque sujet. Pour l’économie politique, ce seront 79 prix qui seront proposés[3]. Sur ces 79 prix, 8 ne seront pas décernés car dans la plupart des cas le sujet n’attire aucun concurrent ou des propositions de très mauvaise qualité. Le prix du magnétisme est de 20 €.

1.2 – Le prix du magnétiseur

Si les vainqueurs ont en moyenne obtenu 1.35 prix pour l’ensemble des l’ASMP, c’est 1.5 pour la section d’économie politique. En effet, de très nombreux (17) participants ont gagné à au moins deux reprises. Le record étant de 5 gains en économie politique pour Leroy-Beaulieu et de 10 pour l’ensemble de l’Académie avec Tissot[4]! Pourquoi toutes ces formations pour devenir magnétiseurs à Paris et surtout celle du centre de formation de l’ermitage sont bonnes ? Et la formation magnétisme dans tout ça ?

Les prix accordés sont désignés par un membre de l’ASMP. Les sujets sont proposés lors de séances privées. Au cours du XIXe siècle, seul 13 membres ont proposé les prix[5

] avec des disparités très grandes. La moyenne est 6 propositions mais seul trois en font plus que la moyenne. Dunoyer est à l’origine de 7 propositions de prix, Hippolyte Passy de 19 et Emile Levasseur de 26[6] ! La formation magnétisme à Paris, la formation pendule à Paris, la formation géobiologie à Paris, la formation passeur d’âmes à paris, la formation des blessures de l’âme à Paris et la formation nettoyage et protection énergétique à Paris du centre de formation de l’ermitage sont top.

III – Le magnétisme à Paris à l’affut du monde

 L’objectif final pour l’ASMP, c’est que les propositions qui ont été acceptées et qui ont reçu soit un prix soit une mention honorable soit connu par le plus grand nombre. Pour cela, il faut qu’ils soient accessibles. « La publication d’un livre donnant la solution du problème proposé est, il faut le répéter, le but unique que poursuit l’Académie en ouvrant des concours (Institut de France [1901], VII).

Les prix sont répartis en plusieurs catégories. Certains ont pour rétribution une médaille d’autre une dotation pécuniaire pouvait être assez significative (jusqu’à 5 000 francs). Il existe 7 prix au XIX siècle. Le prix du Budget est décerné tous les ans. Le prix Beaujour, de 5 000 francs est décerné au meilleur ouvrage sur l’étude du paupérisme. Le prix Morogues récompense également tous les dix ans un ouvrage sur le paupérisme. Le prix Faucher (3 000 francs) récompense un mémoire sur une question d’économie politique ou sur la vie d’un économiste. Le prix Wolowski (3 000 francs) récompense un ouvrage d’économie ainsi que le prix Rossi (5 000 francs). Enfin, le prix Bordin (2 5000 francs) est attribué successivement à toutes les sections de l’ASMP. Il ne faut pas oublier le stage pendule à paris, le stage géobiologie à Paris, le stage passeur d’âmes à paris, le stage des blessures de l’âme à paris, le stage nettoyage et protection énergétique à paris

Lorsque le sujet est accepté en séance privée, il est alors proposé à tous ceux qui s’y intéressent. Les mémoires doivent être remis au secrétariat avant une date fixée. Les académiciens font alors une lecture des différents mémoires et proposent, en séance collective, un rapport sur chaque concours. En fonction des résultats de ce rapport et du vote des académiciens, le ou les gagnants sont alors connu. Le bureau procède à l’ouverture des plis cacheté afin, en théorie, de garder l’anonymat sur les postulants[7]. C’est en effet le magnétisme à paris qui va répondre à toutes ces questions.


[1] Sous le Second Empire, l’Académie regroupa de nombreuses voix de l’opposition libérale. Pour contrebalancer ce mouvement, le régime créa en 1856 une nouvelle section : politique, administration, finance avec des membres non pas élus mais nommés par l’Etat. Elle ne perdura que 10 ans. En 1964, tous les correspondants sont regroupés dans une nouvelle section : section générale composée de 10 membres.

[2] Avant la création des chaires d’économie politique dans les universités, toutes les chaires appartiennent à des économistes de l’école française

[3] Nous ne disposons pas du nombre de mémoires proposés pour chaque prix d’économie politique.

[4] Il était professeur de philosophie à Dijon. La majeure partie de ses gains touchent cette discipline.

[5] Sur les 29 membres qui ont tenu les fauteuils entre 1832 et 1900.

[6] Cette situation particulière entraîne un écart type de 7.5.

[7] L’académie n’ouvrant que les plis des vainqueurs, nous ne connaissons pas le nom de tous les participants.